L’humour…

Ou Faire de l'humour...

L’humour ou comment se cacher derrière un paravent pour dire ce que l’on pense tout en faisant croire que ce n’est pas ce que l’on pense parce que c’est de l’humour.

 

Ne vous est-il jamais arrivé de « faire de l’humour », de faire un flop et dire « oui mais c’était de l’humour, je ne le pensais pas, je ne voulais pas être blessant ». Et le clou du clou : « tu n’as vraiment pas d’humour »…

 

Il y a 2 catégories de personnes qui font de l’humour :

  • Ceux qui rient avec…
  • Et ceux qui rient de…

 

Et comme vous pouvez le constater suivant la façon dont on fait de l’humour ce n’est pas la même intention que de rire ensemble, ou de rire au dépend de l’autre.

 

On pourrait imaginer une règle sur notre capacité à rire qui décrèterait qui a de l’humour ou non. Mais en réalité, il n’y en a pas. on peut parfaitement s’offusquer sans raison, cela ne nous fait pas rire et puis c’est tout.  Comme certains savent parfaitement rire même quand c’est à leur propre dépend.

 

Si l’on définissait l’humour comme notre capacité à sourire dans des situations, cela ferait montre de notre capacité d’accueil en toutes circonstances, car pour rire, il faut bien être en capacité d’accueil, être ouvert.

 

Si l’on est triste et que l’on ne sourit pas, ce n’est sans doute pas parce que nous manquons d’humour, mais parce que notre état intérieur est chagrin, déjà occupé par autre chose, il ne peut être ouvert et réceptif à accueillir l’humour à ce moment là.

 

Aussi nous sommes capables d’humour lorsque nous allons « bien » et disposés à écouter, échanger, accueillir l’autre ; ce qui n’est pas le cas en permanence évidemment. Nous ne sommes pas des machines.

 

Nous aurons également un humour davantage bienveillant lorsque nous allons bien. Quand nous n’allons pas bien, il est fort tentant de se cacher derrière l’humour pour envoyer des piques. On se cache derrière la plaisanterie pour cracher notre venin genre l’air de rien, on se déresponsabilise de nos dires et on s’octroie le luxe d’accuser l’autre de n’avoir pas encaissé et de manquer d’humour. S’est-il pas formidable de pouvoir user et abuser de ce stratagème pour larguer nos jugements sans avoir à les assumer ?

 

Car comment faire croire qu’on ne pense pas quelque chose qu’on a forcément pensé pour que ça sorte de notre bouche ?

 

Le problème n’est pas tant de porter des jugements et d’avoir envie que ça sorte.

 

  • Le 1er problème est de ne pas assumer ce que l’on pense.
  • Le second problème est de ne pas s’être demandé une seule minute quelle est notre intention en souhaitant partager ce que l’on pense.

 

Car si l’on se demande sérieusement pourquoi nous souhaitons ouvrir la bouche, alors peut être pourrons-nous nous demander sérieusement comment le faire pour être en respect de notre intention et pouvoir faire preuve d’attention.

 

Si vous aimez certains humoristes, j’ose espérer que vous avez conscience du travail qui est effectué en amont. Ces artistes ont bien compris qu’une idée, un sujet, ne suffisait pas à faire rire. Ils testent des tournures, un jeu corporel, une situation, un contexte pour réussir à ce que « la blague » marche de façon répétée. S’ils ont conscience que l’humour est un profond travail de réflexion (réflection) et qu’il nécessite de l’intelligence pour être exercé en tant que professionnel, comment se fait-il que nombre d’entre nous s’offusquent qu’on ne rit pas à leur blague ? Sont-ils des pros ? Non bien sûr. Sont-ils seulement drôles ? Est-ce nous ou eux qui manquons d’humour ? S’il faut de l’humour pour rire d’une blague ? N’en faut-il pas tout autant pour rire d’un flop ?

 

Je ne sais pas quel humour vous pratiquez, à quel humour vous êtes sensible, et de quelle façon votre coeur est-il joyeux, pour sourire et rire du plus inattendu…. Mais je sais que l’humour lorsqu’il est auto-dérision, lorsqu’il permet de dédramatiser les situations difficiles, lorsqu’ils permet de surmonter les épreuves est une force, parce qu’il est l’expression de notre intelligence humaine à accueillir avec joie et sérénité ce que la vie nous apporte.

 

L’humour envers soi, de soi et pour soi est une formidable opportunité d’ACCUEILLIR ! Je ne le répèterai jamais assez. Quand vous développez la capacité de sourire aux choses jugées négativement, quand vous choisissez l’accueil, de laisser couler plutôt que de bloquer, tel un mur qui fait front, vous vous apercevrez que si cela demande inévitablement des efforts à la base pour être bien solide et équilibré, cela apporte tellement de bienfaits, de fluidité, de légèreté par la suite… C’est accueillir et sourire à la vie quelque soit ce qu’elle vous apporte. Voyez combien le sourire est contagieux ! Voyez combien sourire à un inconnu quand on entre dans un endroit ou quand on parle au téléphone est source d’ouverture pour celui qui nous regarde et qui nous écoute.

Je ne sais pas vous, mais perso, j’apprenais bien mieux à l’école avec un prof avec lequel on se marrait, qu’un de ceux qui tirait la gueule et dont on se demandait ce qu’il foutait là… Donc cultiver le sourire, l’humour en toute circonstance, plutôt que de Faire de l’humour me semble peut être un meilleur moyen de faire sourire…

 

Je souhaite également vous parler de cette horrible expression :  » Qui aime bien, Châtie bien «  (un paravent de plus)

 

Mon conseil de Coach : 

Si vous aimez vraiment, vous n’aurez pas l’envie une seule seconde de châtier qui que ce soit.

 

La bienveillance est amour, et si vous piquez intentionnellement autrui, cessez de vous cacher derrière l’humour, ou derrière ce type d’expression déresponsabilisante et déculpabilisante. Commencez à vous interroger sérieusement sur vos intentions, commencez à être honnête avec vous-même pour enfin agir autrement.

 

 

Extrait du tarot d’Osho

Au moment où vous commencez à regarder la vie de manière non sérieuse, ludique, tous les fardeaux de votre cœur disparaissent. Toutes les peurs, de la mort, de la vie, de l’amour – tout disparaît. L’on commence à vivre avec très peu de poids, presque sans poids. L’on devient tellement léger que l’on peut s’envoler dans le ciel ouvert.
La grande contribution du Zen est de donner une alternative à l’homme sérieux. L’homme sérieux a construit le monde, l’homme sérieux a créé les religions. Il a créé toutes les philosophies, toutes les cultures, toutes les moralités, tout ce qui existe autour de vous est une création de l’homme sérieux. Le Zen s’est émancipé du monde sérieux. Il a créé un monde à lui, enjoué, plein de rires où même les grands maîtres se comportent comme des enfants.

 

Commentaire :

La vie est rarement aussi sérieuse que nous l’imaginons être et lorsque nous reconnaissons ce fait, elle répond en nous donnant de plus en plus d’occasions de jouer.
Le personnage de la carte célèbre la joie d’être vivant, d’être un papillon qui vient d’émerger de sa chrysalide dans la lumière promise, nous rappelant le temps où nous étions enfants, découvrant des coquillages sur la plage ou construisant des châteaux de sable sans se soucier des vagues pouvant venir le détruire l’instant d’après. Il sait que la vie est un jeu et joue en ce moment le rôle du clown sans gêne ni exhibitionnisme.
Lorsque le Valet de Feu entre dans votre vie, c’est le signe que vous êtes prêt pour ce qui est nouveau et inédit. Quelque chose de magnifique s’annonce à l’horizon et vous portez en vous les qualités d’innocence joyeuse et de clarté pour accueillir l’événement à bras ouverts.

 

Assumez qui vous êtes, Assumez ce que vous pensez et Faites preuve d’humilité.

 

L’humour est l’une des forces de caractères de la psychologie positive

 

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