Mettre des mots sur les maux

Bienvenue dans la conception métaphysique de l’Être

 

Nous aimons séparer les choses et considérer que les maux du corps ne sont pas les maux de l’esprit. Quant à l’Âme et à ses maux, sont-ils seulement présents à notre conscience et pris en compte ? Faut-il concevoir les choses sous cet angle…

 

Ainsi lorsque nous avons des maux physiques, nous allons voir un soignant du corps ostéopathe, chiropracteur, médecin… Et si nous avons des maux psychiques, nous allons voir un soignant de l’esprit : psychologue, psychanalyste, psychiatre…

 

Mais si les maux (physiques, psychiques) étaient des symptômes, la conséquence et non la cause d’une autre partie de nous-même en souffrance ; alors… est-ce que traiter le symptôme suffirait à résoudre ces maux ?

 

Et si les mots guérissaient nos maux ? Quels mots de l’esprit ou de l’âme seraient efficaces ?

 

Ne disons-nous pas ? « Le cœur a ses raisons que la raison ignore »

 

Ce qui se traduirait par : notre cœur (âme) possède une raison que notre esprit peut ignorer. Et l’inverse est sans doute vrai.

 

Si l’on parle de l’âme comme de la voix/e du cœur, nous parlerons d’amour au sens large et non d’amour amoureux.

 

Ainsi cette force qui nous pousse parfois au-delà de la raison pour nous diriger vers tel chemin plutôt qu’un autre, pourrait être cette voix/e de l’âme que d’autres associent à l’intuition.

 

Définition intuition : du latin classique intuitum, de intueri, = regarder attentivement

  1. Connaissance directe, immédiate de la vérité, sans recours au raisonnement.
  2. Sentiment irraisonné, non vérifiable qu’un événement va se produire, que quelque chose existe.

 

Synonymes : prescience, pressentiment, précognition

 

Ces synonymes ont en commun de tous posséder le préfixe -pré- issu de l’adverbe et préfixe latin -prae- qui signifie « devant, avant », marque d’antériorité dans le temps. 

 

Ainsi l’âme sait avant notre conscience, avant notre esprit. Elle pourrait être le centre du savoir, en lien avec toutes les informations disponibles dans notre environnement, qu’elles soient conscientes ou inconscientes, et subconscientes. C’est pourquoi l’intuition jugée irrationnelle prend tout son sens, si elle tient compte d’informations subtiles, non calibrées pour notre esprit ; un esprit qui se pense rationnel, et dont la fonction l’empêche de pouvoir recevoir et lire ces informations subtiles.

 

Mais n’est-ce pas un grand pouvoir d’anticiper les événements grâce à l’intuition, un pouvoir presque magique (=irrationnel, non explicable), un pouvoir qui peut être développé pour nous guider en tant qu’aveugle, si on apprend à le sentir et l’écouter, parce que notre âme intuitive sait des choses que nous ignorons et qu’elle œuvre pour nous.

 

Et si au lieu de séparer, voire de confondre, notre âme avec notre esprit, nous apprenions à les distinguer et à les accorder, pour les faire s’entendre et leur permettre de parler d’une seule voix. Afin de ne pas choisir entre les deux, de ne pas nier l’une au bénéfice de l’autre, de ne pas en privilégier une au détriment de l’autre.

 

Les mots de l’âme ne sont pas les mots de l’esprit.

 

L’âme chuchote : Aime, Ose, Parle, Agis, Essaye, Apprends, Dépasse…

Quand l’esprit murmure : Attends, Réfléchis, Vérifie, Assure-toi…

 

L’âme nourrit l’amour, elle exprime la pulsion de vie, et soutient l’élan créateur…

 

L’esprit est un rempart, plus ou moins dense et puissant, qui peut être certes protecteur, mais qui peut également cristalliser les peurs et isoler s’il construit des murs si hauts et si épais qu’ils deviendraient infranchissables pour quiconque, mais surtout pour soi-même.

 

Ainsi ce qui nous aura protégé un temps, celui de l’enfance, se sera transformé en prison. La nôtre, celle qu’on aura façonnée avec minutie et patience durant de longues années, dirigée par un enfant tyrannique (nous-même) qui n’aura pas grandi et compris que l’impuissant dépendant qu’il était (en tant qu’enfant) est devenu (un adulte) puissant et indépendant, capable de se défendre et de se protéger par lui-même.

 

Il n’est pas évident de réaliser que les mécanismes de survies que nous développons enfant ont parfaitement du sens à ces âges, mais qu’ils deviennent notre prison à l’âge adulte. C’est pourquoi en prendre conscience pour ajuster nos perceptions du monde en tant qu’adulte, peut être source de libération de l’âme, afin de ne plus être le passager (pas-sage) d’un véhicule fou conduit par un enfant aveugle.

 

Quand le Soi est nié, il a besoin d’être soigné.

 

Et qu’est ce que le Soi ? C’est notre âme, un cœur plein d’amour, qui se nourrit d’amour, qui n’est qu’amour et qui ne donne que de l’amour.

 

Hors je suis sûre que vous avez tous observé combien nous manquons d’amour, combien nous ne savons pas aimer, combien il est difficile de donner un amour sincère. Parce que nous ne sommes pas des êtres guidés par l’amour, mais par la peur. Parce que c’est rarement notre âme qui décide, et plus généralement notre esprit.

 

Et donc quand nous maltraitons notre âme, nous avons des maux physiques et/ou psychiques. Des maux que nous soignons en tant que symptômes et rarement à la source. Parce que lorsque nous soignons (prendre soin) notre âme, il n’y a plus de symptômes physiques et psychiques.

 

Alors la prochaine fois que vous chercherez les réponses à vos questionnements dans votre esprit, j’espère que vous prendrez conscience que les réponses ne s’y trouvent pas. Et que c’est en écoutant votre coeur que vous saurez : quoi penser, quoi faire, quoi dire… Parce qu’il sait toujours ce qui est juste.

 

Et si vous souhaitez apprendre à prendre soin de votre âme, pour ne plus souffrir de maux (symptômes) physiques et psychiques, sachez qu’il existe des personnes comme moi, qui abordent l’Être avec une vision globale et multidimensionnelle, qui savent voir l’invisible et entendre l’indicible…

 

 

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