La relation aux choses – Extrait de Conversation avec Dieu 2

De Neale Donald Walsch

Dieu dit :

[…] Il est également vrai qu’à un niveau métaphysique très élevé, personne n’est « désavantagé », car chaque âme crée pour elle-même les gens, les événements et les circonstances qui lui sont nécessaires pour accomplir ce qu’Elle souhaite accomplir.

Tu choisis tout. Tes parents. Ton pays de naissance. Toutes les circonstances entourant ton retour.

De même tout au long des jours et des époques de ta vie, tu continues de choisir et de créer des gens, des événements et des circonstances conçus pour t’amener les occasions exactes, bonnes et parfaites que tu désires maintenant afin de te connaître tel que tu es véritablement.

Autrement dit, personne n’est « désavantagé », étant donné ce que l’âme souhaite accomplir. Par exemple, l’âme peut souhaiter travailler avec un corps handicapé ou dans une société répressive ou sous d’énormes contraintes politiques ou économiques, afin de produire les conditions voulues pour accomplir ce qu’elle a décidé de faire.

Alors nous voyons que les gens affrontent vraiment des « désavantages » au sens physique, mais que ce sont en réalité les conditions bonnes et parfaites au point de vue métaphysique. […] Rappelle-toi tout d’abord que tout ce que tu penses, dis et fais est un reflet de ce que tu as décidé à propos de toi-même ; c’est une affirmation de Qui Tu Es ; il y a un acte de création dans le fait que tu décides qui tu veux être. J’y reviens sans cesse, car c’est tout ce que tu fais ici ; c’est ton occupation. Il ne se passe rien d’autre ; l’âme n’a aucun autre programme. Tu cherches à être et à faire l’expérience de Qui Tu Es Vraiment, et à le créer à nouveau, à chaque instant de Maintenant.

Alors, dans ce contexte, lorsque tu rencontres une personne qui paraît désavantagée, en termes relatifs tels qu’observés à l’intérieur de ton monde, la première question que tu dois te poser c’est : Qui suis-je et qui est-ce que je choisis d’être, en relation avec cela ?

Autrement dit, la première question, lorsque tu rencontres quelqu’un d’autre, en toute circonstance devrait toujours être : Qu’est-ce que je veux, maintenant ? et non : Qu’est que l’autre personne veut, maintenant ? […]

La raison pour laquelle tes relations sont si désastreuses, c’est que tu essaies toujours de te figurer ce que l’autre personne veut et ce que les autres gens veulent, au lieu de ce que tu veux vraiment. Alors tu dois décider s’il faut le leur donner. Et voici comment tu décides : Tu décides en jetant un regard sur ce que tu penses vouloir de leur part. S’il n’y a rien que tu penses vouloir d’eux, ta première raison de leur donner ce qu’ils veulent disparaît, et ainsi tu le fais rarement. Si par contre, tu vois qu’il y a quelque chose que tu veux ou que tu peux vouloir d’eux, alors ton mode de survie entre en jeu, et tu essaies de leur donner ce qu’ils veulent.

Alors, tu en gardes du ressentiment, surtout si l’autre personne ne finit pas par te donner ce que tu veux.

Dans ce troc, tu établis un équilibre très délicat. Réponds à mes besoins et je répondrai aux tiens.

Mais le but de toute relation, les relations entre les nations autant que les relations entre les individus, n’a rien à voir avec cela. Le but de ta Sainte Relation avec chaque autre personne, endroit ou chose n’est pas d’imaginer ce que l’autre veut ou ce dont il a besoin, mais ce que tu veux ou désires maintenant afin de grandir, afin d’être Qui tu veux Être.

C’est pourquoi J’ai créé la Relation avec les autres choses. Si ce n’était de cela, tu aurais pu continuer de vivre dans le vide, dans le Tout Éternel d’où tu viens.

Mais dans le Tout, tu ne fais qu’être et tu ne peux faire l’expérience de ta « conscience » en tant que Quoi que ce soit en particulier parce que, dans le Tout, il n’y a rien que tu ne sois pas.

Alors J’ai conçu pour toi une façon de te créer à nouveau, et Savoir Qui Tu Es dans ton expérience. Je l’ai fait en te fournissant :

1. La relativité, un système au sein duquel tu pouvais exister en tant que chose en relation avec autre chose.

2. L’oubli, un processus par lequel tu te soumets volontairement à l’amnésie totale, afin de ne pas savoir que la relativité n’est qu’un stratagème, et que tu es Tout Cela.

3. La conscience, un état d’Être dans lequel tu crois jusqu’à ce que tu atteignes la pleine conscience, devenant alors un Dieu Véritable et Vivant, créant et faisant l’expérience de ta propre réalité, étendant et explorant cette réalité, changeant et recréant cette réalité à mesure que tu étends ta conscience jusqu’à de nouvelles limites, ou, dirons-nous, sans aucune limite.

Dans ce paradigme, la Conscience est tout.

La conscience, tout ce dont tu es véritablement conscient, est la base de toute vérité et ainsi de toute véritable spiritualité. […]

– Tu me fais oublier Qui Je Suis, afin que je puisse me rappeler Qui Je Suis ?

Pas tout à fait. Afin que tu puisses créer Qui Tu Es et Qui Tu veux Être.

C’est l’acte de Dieu étant Dieu. C’est Moi étant Moi, à travers toi !

C’est le sens de toute la vie.

A travers toi, Je fais l’expérience d’être Qui et Ce Que Je Suis.

Sans toi, Je pourrai le savoir, mais pas en faire l’expérience.

Savoir et faire l’expérience, ce sont deux choses. Je choisis l’expérience à chaque fois.

En effet, c’est ce que Je fais. A travers toi. […]

Si tu choisis de faire l’expérience de toi-même en tant que Secours, Aide, Amour, Compassion et Bienveillance, alors vois comment tu peux le mieux être ces choses.

Et remarque que ta capacité d’être ces choses n’a rien à voir avec ce que d’autres sont ou font.

Parfois, la meilleure façon d’aimer quelqu’un et la plus grande aide que tu puisses lui donner, c’est de le laisser seul ou de lui donner le pouvoir de s’aider.

C’est comme un festin, un buffet, et tu peux lui donner une grosse portion de lui-même.

Rappelle-toi que le plus grand service que tu puisses rendre à quelqu’un, c’est de le réveiller, de lui rappeler Qui Il Est Vraiment. Il y a bien des façons de le faire. Parfois, avec un petit peu d’aide : une poussée, un petit coup… et parfois avec une décision de le laisser suivre son cours, son chemin, sa voie, sans aucune interférence ni intervention de ta part.

Ce que tu as l’occasion de faire pour les moins fortunés, c’est de les r-appeler. C’est à dire de faire en sorte qu’ils soient d’un Esprit Nouveau à propos d’eux-mêmes.

Et toi aussi, tu dois avoir un Esprit Nouveau à leur égard, car si tu les considères comme des infortunés, c’est ainsi qu’ils se verront.

Le grand cadeau de Jésus était qu’il voyait chacun comme celui qu’il était vraiment. Il refusait d’accepter les apparences ; il refusait ce que d’autres croyaient d’eux-mêmes. Il avait toujours une pensée plus élevée, et il y invitait toujours les autres.

Mais il respectait également l’espace où les autres choisissaient d’Être. Il ne les obligeait pas à accepter son idée supérieure, il la tendait tout simplement comme une invitation.

Il avait affaire, aussi, à la compassion, et si d’autres choisissaient de se voir eux-mêmes comme des Êtres ayant besoin d’assistance, il ne les rejetait pas à cause de leur mauvaise évaluation, mais leur permettait d’aimer leur Réalité, et les aidait avec amour à courir leur chance.

Car Jésus savait que, pour certains, la voie la plus rapide vers Qui Ils Sont était la voie qui passait par Qui Ils Ne Sont Pas.

 

Inscrivez-vous pour recevoir directement nos nouveaux articles par mail.

Loading

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *