Relation toxique – Maltraitance morale

Les violences morales sont omniprésentes dans notre quotidien, dés que nous sommes niés, censurés, rejetés, culpabilisés etc… Bien sur nous pouvons être victime de nous-même ou d’autrui. Certains n’ont besoin de personne pour s’auto-flageller joyeusement dés que l’occasion se présente. Parfois nous sommes soumis aux jugements extérieurs et ce qui fera la différence, sera notre capacité à croire combien nous méritons ou non ces jugements et à y adhérer.

 

Toujours-est-il que cela peut être très rapide de se prendre un « tais-toi », « ce n’est rien », « arrête de pleurer », « va voir ailleurs si j’y suis » etc… Tant de petits mots, si faciles à prononcer, qui sont souvent très efficaces, tellement on est atterré de les entendre. Tantôt en colère, tantôt profondément blessé d’en arriver à ce type d’échanges, on ne sait pas toujours comment y réagir : se rebeller, se venger, s’exécuter, fuir… Le pire n’est pas tant de garder son sang froid en toute circonstance, mais de finir par banaliser ces attitudes, de ne plus y prêter attention, de les accepter comme « normales », avec la plus grande résignation qui soit.

 

Quand vous rencontrez, ou vivez avec quelqu’un qui use de ces violences régulièrement, voire continuellement, pour vous rabaisser, et vous faire sentir que vous n’êtes rien, sans le dire explicitement, vous subissez des maltraitances morales. Et comme les maltraitances ne laissent pas de bleus, il est plus facile de ne pas les voir. Si votre corps n’est pas marqué de coups, votre âme/cœur les imprime, et ne les oublie pas. Quand on permet à quiconque de nous traiter ainsi, nous sommes co-responsable de nous faire du mal. Parfois parce que nous pensons le méritez, peut être aussi parce que nous faisons la même chose à l’autre.

 

Quelles que soient les raisons qui nous poussent à rester dans des relations toxiques, c’est en prenant conscience des maltraitances subies et acceptées, que l’on comprendra combien nous ne nous aimons pas suffisamment pour nous souhaiter mieux. C’est également en prenant conscience qu’il n’y a pas ou peu de chances que l’autre se remette en question pour cesser les maltraitances, que l’on trouvera le courage de fuir. Fuir étant souvent la seule issue raisonnable à ce type de situation.

 

L’exemple ci-dessous place la femme en victime de l’homme, mais toutes les combinaisons sont possibles. Les choix de situations ne sont pas représentatifs de tous les possibles. 

 

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