Qu’est ce qui fait du bien ? Pour se sentir bien

Extrait de Conversation avec dieu 2 De Neale Donald Walsch

Alors, « bien se sentir », c’est la façon pour ton âme, de dire « Présent ! »

Donc un tas de gens ridiculisent l’idée qu’il faut « faire ce qui te fait du bien ». Ils disent que c’est le chemin de l’enfer. Mais Je dis que c’est le chemin du paradis !

Tout dépend bien sûr, de ce tu appelles « faire du bien ». Autrement dit, quels genres d’expériences te font du bien ? Mais Je te dis ceci : aucune évolution n’a jamais été fondée sur le déni. Si tu évolues, ce ne sera pas parce que tu as pu refuser les choses qui, tu le savais, te « faisaient du bien », mais parce que tu t’es accordé ces plaisirs, et que tu as trouvé quelque chose d’encore plus magnifique. Car comment peux-tu savoir qu’une chose est « plus grande » si tu n’as jamais goûté celle qui est « moindre » ?

La religion aimerait que tu la croies sur parole à ce propos. C’est pourquoi toutes les religions finissent par échouer.

La spiritualité, par contre, va toujours réussir.

La religion te demande de tirer des leçons de l’expérience des autres. La spiritualité te presse de chercher la tienne.

La religion ne peut supporter la spiritualité. Elle ne peut vraiment pas la supporter, car la spiritualité peut t’apporter une conclusion différente de celle d’une religion en particulier ; et cela, aucune religion connue ne peut le tolérer.

La religion t’encourage à explorer les pensées des autres et à les adopter. La spiritualité t’invite à écarter les pensées des autres et à trouver les tiennes.

« Te sentir bien », c’est ta façon de te dire à toi-même que ta dernière pensée était vérité, que ta dernière parole était sagesse, que ta dernière action était amour.

Pour remarquer à quel point tu as progressé, pour mesurer ton degré d’évolution, examine tout simplement ce qui te « fait du bien ».

Mais ne cherche pas à forcer ton évolution, à évoluer davantage, plus vite, en niant ce qui fait du bien, ou en t’en détournant.

Se nier, c’est se détruire.

Mais sache également ceci : l’autorégulation n’est pas la négation de soi. Régler son propre comportement, c’est le choix actif de faire ou non une chose à partir de ce qu’on décide soi-même d’être. Si tu déclares être une personne qui respecte les droits des autres, la décision de ne pas voler, de ne pas violer ni piller, n’est guère de la négation de soi. C’est une affirmation de soi.

Voilà pourquoi il est dit que l’évolution personnelle se mesure à partir de ce qui fait du bien.

Si ce qui te « fait du bien », c’est d’agir de façon irresponsable, de te comporter d’une façon, qui tu le sais, pourrait faire du tort à d’autres ou provoquer des difficultés ou de la peine, alors tu n’as pas beaucoup évolué.

La conscience est la clé. Et les aînés de vos familles et de vos communautés ont pour rôle de créer et de répandre cette conscience chez les jeunes. De même, les messagers de Dieu ont la tâche d’augmenter la conscience chez les peuples, afin qu’ils puissent comprendre que ce qui est fait à l’un ou pour l’un d’entre eux est fait à tous ou pour tous, car Nous ne faisons tous qu’Un.

Lorsque tu pars de l’idée que « nous ne faisons tous qu’Un », il t’est presque impossible de prendre plaisir à blesser quelqu’un d’autre. Ce qu’on appelle le « comportement irresponsable » disparaît. C’est selon ces paramètres que les êtres en évolution cherchent à faire l’expérience de la vie. C’est selon ces paramètres que Je te dis : accorde-toi la permission d’avoir tout ce que la vie a à offrir, et tu découvriras qu’elle a plus de choses à offrir que tu n’en as jamais imaginé.

Tu es ce dont tu fais l’expérience. Tu fais l’expérience de ce que tu exprimes. Tu exprimes ce que tu as exprimé. Tu as ce que tu t’accordes.

 

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