La Relation Interpersonnelle

La relation interpersonnelle est la relation que nous avons avec les autres. A titre informatif, la relation que nous avons avec Soi est appelée intrapersonnelle.

 

Nos relations avec les autres peuvent être diverses et variées, composées d’un seul ou de plusieurs facteurs relationnels, selon qu’elles soient affectives, professionnelles, ou cordiales…

 

La relation interpersonnelle peut se résumer à un « lien », un lien invisible dont bien souvent on ne comprend pas les règles et les enjeux. Il s’agit d’avoir conscience qu’une relation implique : – 2 personnes, la relation possède 2 bouts, un chacun, chacun est responsable de son bout et donc coresponsable de la relation.

 

– la mise en commun de la volonté des 2 personnes, pour déterminer le type de relation et les règles de la relation, comme dans un contrat.

 

– la réciprocité que produit l’acceptation de la relation définie à 2. A l’image d’une course en sac, l’effort est mutuel, et partagé. Si l’un des deux s’arrête, l’ensemble s’arrête. Pour avancer à 2, il faut s’ajuster ensemble. La réciprocité c’est tenir compte mutuellement l’un de l’autre.

 

 

Dans le cas où ces 3 conditions sont respectées, on considère que la relation est réciproque.

Mais dès qu’un de ces éléments pêchent, la relation est en danger.

 

Si une seule personne décide « tout » de la relation et qu’il n’y a pas de mises en commun entre les 2 personnes, cela signifie qu’une seule personne tient les 2 bouts de la relation, ce n’est plus une relation réciproque, c’est une relation unilatérale. Ces relations sont généralement toxiques, puisqu’il y a une personne qui est servie, et l’autre qui est asservie. Une seule des 2 personnes trouve ces besoins relationnels comblés.

 

Le dernier cas concerne une relation qui n’en est pas une ; 2 personnes tiennent chacune un bout d’une relation, il ne s’agit pas de la même relation, soit du même « lien ». Il existe par exemple ce genre de malentendus quand une personne a une relation amoureuse, avec l’autre qui pense avoir une relation sexuelle. Ces personnes sont ensembles physiquement, mais elles ne sont pas vraiment en relation, ainsi s’il n’y a pas un ajustement entre les deux personnes à un moment donné, la séparation semblera inévitable, pour cause d’attentes incompatibles l’un envers l’autre. Ainsi de nombreuses personnes peuvent être dans des relations non réciproques, qui peuvent potentiellement céder tôt ou tard par manque d’harmonie, de mises en commun, de volonté réciproque.

 

Petit zoom sur ce qui compose les relations d’amour :

– La sexualité

– L’engagement

– L’intimité

 

Le tableau ci-dessous présente les différentes combinaisons relationnelles

 

 

On observe assez aisément combien nous définissons peu ou pas nos relations, ni seul, ni à deux. Nous tentons de combler nos attentes au compte goutte, lorsque nos attentes explosent, par manque de conscience, d’anticipation, et de communication. Pour peu que nous le fassions, on se retrouve possiblement face à quelqu’un qui se sent agressé par nos demandes et l’expression de nos besoins.

 

Alors que se passent-ils généralement quand nos besoins ne sont pas comblés ?

 

Nous quittons la relation, et par voie de conséquence la personne. Quand nous avons conscience de ce qu’est une relation, de sa nécessité d’être définie et déterminée à deux, afin qu’elle soit le fruit de la volonté de 2 personnes qui souhaitent être ensembles pour les mêmes raisons et dans le même but, nous pouvons nous donner les moyens d’être dans une relation équilibrée, constructive, et durable. Puisque nous aspirons tous à connaître des relations sincères, enrichissantes et soutenantes, où la confiance et l’amour seront autant de bienfaits qu’il est possible d’en espérer dans de belles relations interpersonnelles de qualité.

 

Bien évidemment les relations les plus importantes sont liées à l’amitié, l’amour et la famille, les autres relations étant plus secondaires, jusqu’à celles de courtoisie en lien avec un entourage lointain affectivement, et peu présent quotidiennement.

 

Nos relations interpersonnelles sont majoritairement basées sur l’implicite, sur ce que l’on croit, de par notre éducation, notre culture, nos expériences… Nous interprétons les événements, les signes, les gens, et nous ne vérifions que rarement le fondement et la justesse de nos interprétations. Nous sommes peu conscients de notre subjectivité qui biaise la plupart de nos perceptions. Nous prenons souvent pour vrai nos propres croyances. Nous laissons peu de place au bénéfice du doute et ne donnons que trop rarement l’occasion à l’autre de nous éclairer. Être franc, s’autoriser à partager nos croyances au risque de se tromper freine souvent les gens à avoir une communication sincère, simple et bienveillante, par peur de la réaction de l’autre, voire de ses propres réactions. Accepter de s’ouvrir, de douter, de questionner, de vérifier nos interprétations est un exercice fastidieux, mais indispensable pour celui qui souhaite entretenir des relations interpersonnelles respectueuses et authentiques, en un maximum de circonstances.

 

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