Extrait : Le sable et l’écume

De Khalil Gibran


Si tu ouvres grand les yeux et que tu regardes, tu verras ton image dans toutes les images.

Et si tu tends bien l’oreille et que tu écoutes, tu entendras ta propre voix dans toutes les voix.


Le souvenir est une forme de rencontre.

L’oubli est une forme de liberté.


Hier encore, je m’imaginais tel un fragment frémissant sans rythme dans la sphère de la vie.

Aujourd’hui, je sais que je suis la sphère et que la vie entière s’y meut en fragments rythmés.

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