Pour se connaître et Mieux communiquer

1. Nous possédons tous un mode cognitif dominant

Les modes cognitifs sont : Auditif, Visuel et Kinesthésique

 

Je pense que les termes d’auditif et de visuel sont assez clairs pour vous tandis que le terme de kinesthésique est moins usuel ; ce dernier signifie que votre capacité d’apprentissage et votre mémoire sont principalement axées/basées sur la notion de ressentis sensoriels/émotionnels.

 

Comment savoir quel est notre mode dominant ?

 

Rechercher dans votre mémoire un souvenir heureux (c’est mieux, plus facile et plus précis)

 

En répondant à ces 3 questions, décrivez « longuement » ce souvenir (Écrire peut être utile si vous êtes seul) :

– Qu’est ce que je vois ? (mode visuel)

– Qu’est ce que j’entends ? (mode auditif)

– Qu’est ce que je ressens ? (mode kinesthésique)

dans mon souvenir….

 

La réponse qui sera la plus complète et la plus précise vous montre quelle est votre mode cognitif dominant.

 

Savoir sur quel mode nous fonctionnons peut nous permettre de réaliser que parfois nous ne savons pas créer les passerelles de communication nécessaires pour nous entendre et nous comprendre.

 

NB : je parle de mode dominant et non de mode exclusif, ce qui signifie que tout le monde possède les 3 modes et peut « normalement » passer de l’un à l’autre suivant la situation. Le mode dominant est celui qui nous est spontané, qui est majoritaire, que l’on utilise fréquemment, c’est celui dans lequel nous sommes le plus à l’aise pour apprendre et nous souvenir.

 

Les clés :

  • Parler avec des images aux visuels crée des ponts de communication
  • Parler de façon concise, précise et mélodique, de façon posée, sera plus adapté pour les auditifs, ne pas parler trop vite ou trop lentement. Faire référence à des repères auditifs pour identifier certaines situations peut aider.
  • Aborder les sujets via l’angle du ressenti, pour faire appel aux sens ou aux émotions de la personne kinesthésique permettra d’instaurer une passerelle d’entente.

 

2. Nous possédons également ce que la PNL appelle des méta-programmes ou des sous-programmes.

 

Ils sont déterminés par paire « contraire », il s’agit de :

 

  • – Nous faisons nos choix en fonction de ce que nous gagnons ou en fonction de ce que nous évitons

Ex : Je prends ma voiture pour gagner du temps / Je prends mon vélo pour éviter les bouchons

 

Ainsi si vous incitez votre enfant à faire quelque chose pour gagner X choses, alors qu’il fonctionne par l’évitement, votre argument sera inefficace, l’inverse est également vrai. Si vous-même fonctionnez par évitement et que vous expliquez à votre enfant qu’il évitera d’être puni, s’il fait ses devoirs, alors qu’il fonctionne sur le mode « Gain » alors il faudra plutôt lui dire qu’il sera méritant s’il fait ses devoirs, cela aura plus de sens pour lui…

 

Voyez-vous la nuance, la différence aussi infime soit-elle ? C’est sans doute parce que ces langages sont subtils que nous n’y prêtons pas attention (consciemment). Pourtant ils influenceront de manière significative nos relations avec les autres.

 

Je vous invite à vous demander pour chaque méta-programme, quel est le votre et quelle est votre capacité éventuelle à vous adapter, à maîtriser l’autre. Ainsi si vous maîtrisez les deux pendants d’un méta-programme vous saurez vous adapter en toute situation, et vous acquerrez de la souplesse (un des secrets de l’intelligence )

 

  • – Nous faisons nos choix en fonction de ce que cela nous apporte (être tourner vers Soi), ou en fonction de ce que cela apporte à l’ensemble (être tourner vers les autres / altruisme)

 

Par exemple nous attendons généralement d’une personne qui travaille seule qu’elle soit tournée vers elle, c’est une meilleure garantie pour qu’elle atteigne ses objectifs individuels, par contre pour un poste en équipe, on préfèrera employer quelqu’un qui est tournée vers les autres, parce que cela assurera une meilleure cohésion de groupe.

Ainsi sans juger de ce qui est bien ou mieux, la société a besoin des 2 types d’individus pour répondre à différent besoin. Bien sur si vous êtes capables d’être à la fois tourner vers vous et/ou vers les autres, quand c’est nécessaire alors vous êtes « parfait » j’ai envie de dire

 

  • – Nous faisons nos choix en fonction de la ressemblance (associateur), ou en fonction de la différence (différenciateur)

 

Ainsi certains ne voient le monde que par les points communs qu’ils relèvent, quand d’autres (plus rares, moins de 5% de la population) sont inévitablement attirés par ce qui est différent.

 

  • – Nous faisons nos choix en fonction de nous (mode intrapersonnel) ou en fonction des autres (mode interpersonnel)

 

Certains pour prendre une décision ont besoin d’avoir 100 avis extérieurs, ils ont besoin d’écouter les autres et de s’en remettre un petit peu à ce qu’aurait fait leur frère, leur ami, leur femme… Ces personnes fonctionnent en mode inter-personnel, ils sont « relativement » soumis/dépendants à l’extérieur. D’autres décident seul, et ne veulent surtout pas avoir d’avis extérieur, tout repose sur ce qu’ils pensent, veulent, croient, sont et ceux-là fonctionnement sur un mode intrapersonnel.

 

  • – Nous faisons nos choix en fonction de la nécessité (ce qui doit être) ou en fonction de la possibilité (ce qui peut être)

 

Lorsque nous fonctionnons à partir de ce qui doit être fait, nous sommes des personnes de devoir qui agissons en fonction de notre perception des obligations, la limite est définie par l’extérieur. Alors que celui qui fonctionne à partir de ce qu’il peut, fera ses choix en fonction de ses propres limites, quelles sont mes capacités, qu’est ce qui est possible….

 

  • – Nous faisons nos choix en fonction de la confiance acquise

 

c’est à dire : faisons-nous confiance rapidement ou non ? quel degré de confiance accordons-nous aux gens ? aux choses ?

Certains font confiance « facilement » de façon inébranlable, quand d’autres ont besoin de « preuves » encore et encore et encore, pendant longtemps, pour accepter de faire confiance.

 

Voilà c’est fini je vous ai présenté les 6 méta-programmes observés, et utilisés en PNL.

 

J’espère que vous ne tomberez pas dans le piège de JUGER lesquels seraient les bons ou les mauvais. Ils sont TOUS UTILES.

 

J’espère que prendre connaissance, comprendre, qu’ils existent, qu’ils influencent nos choix, qu’ils impactent nos communications, nos échanges, nos relations avec les autres vous sera UTILE et que vous aurez envie de les intégrer à votre vision, pour agir, pour vous-même et les autres.

 

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