Les femmes qui font peur aux hommes ou les hommes qui ont peur des femmes

Pour Vous Messieurs

Avant de parler de la peur des femmes, il y a bien souvent un besoin de plaire (et pas que dans la relation sentimentale). Dans l’article « De la dépendance à l’interdépendance…« , je présente les étapes de prise en charge de nos besoins d’amour. Lorsqu’on dépend du regard extérieur et de l’autre pour s’aimer, c’est que l’enfant que nous étions n’a pas grandi, qu’il attend de sa partenaire qu’elle prenne en charge ses besoins d’amour comme le font les parents. Sauf que dans le monde des adultes, ça ne marche pas comme ça. En tant qu’adulte, on est censé prendre en charge nos besoins et ne pas les faire porter sur l’autre, ce n’est pas sa responsabilité. Bon tout ça pour dire que lorsqu’il y a déséquilibre à la base (en soi), et que l’on rencontre quelqu’un qui a les mêmes (ou non) déséquilibres que nous, c’est quand même assez difficile d’être suffisamment bien dans ses baskets pour être en confiance, pour mériter l’attention d’autrui, pour s’engager dans une relation « sérieuse » etc… En réalité c’est au delà de la peur des femmes, c’est d’abord une peur d’Être, de se montrer, de se penser aimable ou à la hauteur, une peur d’aimer et d’être aimé, car on ne sait pas vraiment de quoi il s’agit quand on en est là….

Alors je ne doute pas que certaines femmes puissent confirmer l’idée de « castration » dénoncée par certains hommes, par leur manque d’amour, leur communication violente composée de récriminations, de dénigrements, rabaissements et reproches fondés sur leur seule insatisfaction, accusant l’autre de tous leurs maux (la réciproque existe).

 

Cependant si elles existent, elles ne sont ni le porte-parole, ni la représentation de toutes les femmes et en cela s’il est vrai que certaines femmes agissent en castratrice toute puissante, il existe également bon nombre d’hommes qui sont « castrés », ou qui se « castrent » parfaitement tout seul, par manque d’estime et de confiance en soi, s’autoflagellant de-ci de-là, interprétant à tort geste, mot, situation pour justifier leur manque d’amour…

 

Et ce sont certainement ces hommes-là qui sont concernés par le livre « De la peur à l’amour » de Gérard Leleu ou par l’article (ci-dessous) qui vient « expliquer » pourquoi les femmes intelligentes sont plus susceptibles que les autres d’être célibataires « faisant peur » aux hommes.

 

Dans ces 2 exemples, vous constaterez messieurs que l’on vous encourage à prendre conscience de vous-même pour évoluer et vous offrir des expériences relationnelles plus riches, plus profondes, et plus libres, que celles que vous pouvez choisir par peur…

 

Résumé : 

Les hommes ont-ils peur des femmes ? Ne savent-ils pas les aimer ? Gérard Leleu nous apprend que les a priori machistes sont avant tout le fruit d’une peur primale face à ce fabuleux pouvoir qu’ont les femmes de donner la vie, face à une sexualité différente de la leur. Selon lui, il est temps d’agir ! Il analyse les relations amoureuses, et nous incite à baisser les armes dans cette guerre des sexes, pour nous épanouir à deux, vivre enfin sereinement, dans une relation où chacun s’enrichit de l’autre. Une ode à la sensualité et à l’harmonie des sexes.

Article de Céline Gautier


« Pourquoi les femmes intelligentes et cultivées ont tant de mal à plaire aux hommes. Glaçant… »

 

Dure, la drague, de nos jours, pour une femme… Entre les premiers rendez-vous foireux, le sexe décevant et autres faux-pas amoureux, elles ont parfois du mal à s’y retrouver.

Mesdames, à la lecture de plusieurs articles, de récentes études, et une observation accrue de ce qu’il se passe sur les applis de rencontre, faut qu’on parle ! Faut que je vous parle des rencontres hommes/femmes et vous fasse part d’un terrible constat.

Mais attention, mon constat n’est pas une généralité et n’a pour but de ne blesser personne, bien au contraire. Mais je me sentais de venir en aide… aux femmes intelligentes, cultivées, raffinées, instruites car oui mesdames, vous avez besoin d’aide !

Pour une femme, s’aventurer dans le monde de la drague de nos jours équivaut à partir en expédition dans la toundra arctique : c’est un monde froid, on s’y sent seule et il y a de fortes chances pour que vous mourriez avant d’avoir réussi à allumer un feu.

Après des années passées à essuyer la tempête, à avancer dans le froid en pansant nos engelures, on finit malgré tout par s’y habituer. On est plus préparées. On apprend des petits trucs, des astuces, des leçons que l’on retient de nos expériences, des choses que l’on ne peut connaître qu’au travers de nos échecs. On découvre les erreurs à ne pas commettre, les traquenards à éviter, on n’a plus peur du loup et on sait éviter les situations potentiellement gênantes.

On avait tout fait pour bien se préparer… Et pourtant, c’est loin, voire très loin d’une petite balade tranquille.

Malheureusement, pour bien des femmes, l’intelligence semble peser comme un boulet lors de nos voyages. Comme si quelque chose nous freinait dans notre quête de la terre promise. Parce que, pour toutes celles d’entre vous qui êtes brillantes, intelligentes et cultivées, ce que vous sentez est bien réel : les femmes intelligentes ont plus de chances d’être seules.

On dit que l’ignorance est une bénédiction. Et c’est peut-être vrai après tout. Mais ce constat ne soulagera pas la peine de celles qui restent seules, sans personne avec qui parler… Cela ne leur permettra pas non plus de trouver une réponse, lorsque leurs parents leur demandent où se trouve leur petit copain, ou pourquoi elles sont encore seules.

Alors, après tout, pourquoi ? Pourquoi les hommes ne semblent pas intéressés par les femmes avec lesquelles ils puissent converser, qui puissent les remettre en question et vivre ainsi un défi quotidien ? Comment se fait-il que les femmes fortes et intelligentes n’attirent pas autant les mecs ? Pourquoi est-ce que tout le monde préfère partir aux Bahamas et rester avachi sur la plage, plutôt que de braver le froid et la tempête ?

Dans un article publié par « The Wire » (The Atlantic), le reporter financier John Carney, de la CNBC, avance une explication plausible de ce phénomène : « Les hommes qui réussissent dans la vie et qui ont de l’ambition ont tendance à sortir avec des femmes qui ont moins d’ambition qu’eux… Non pas parce qu’ils veulent que ‘les femmes restent bêtes’, mais plutôt parce qu’ils veulent ‘quelqu’un qui a un certain sens des priorités dans sa vie, de manière à ce que ce soit compatible avec leurs propres priorités’ ».

En clair, ils veulent une personne qui ne laissera pas forcément passer sa propre carrière… avant de prendre soin de leur couple. Ils veulent des femmes qui fassent d’eux une priorité. Et malheureusement, pour toutes celles qui rêvent d’une carrière florissante et d’égalité des sexes, il y a beaucoup de filles qui sont prêtes à se sacrifier ainsi.

C’est là que réside le secret de la faillite des femmes intelligentes : il y a énormément de filles qui ne demandent qu’à s’abandonner dans une relation avec un homme, en n’ayant pas forcément envie de les défier… Qui ne les voient pas comme leurs égaux, mais comme leurs sauveurs.

Bref, si vous deviez choisir le genre de femme que vous souhaitez être, cela reviendrait à choisir entre la peste et le choléra… Si vous êtes idiote, on ne vous prendra jamais au sérieux, mais si vous êtres intelligente, on vous prendra trop au sérieux. Cruel !

Dans un autre article, publié dans le « Daily Mail », le Ministre britannique de l’éducation David Willetts assure que « Les femmes qui ont un haut niveau d’éducation sont souvent contraintes de se marier à des partenaires qui ont un niveau d’éducation plus bas que le leur. De plus, elles choisissent souvent les hommes en fonction de leur support vis-à-vis de leur carrière, plutôt que sur leur capacité à assurer leurs arrières financièrement. »

Comme l’ego masculin ne se dégonfle pas à la même vitesse au même moment où les femmes améliorent leur niveau d’éducation, on voit où réside le problème. Les femmes deviennent de plus en plus instruites, mais les hommes ne deviennent pas forcément de plus en plus tolérants à ce niveau.

Les hommes ont été conditionnés depuis l’enfance à penser qu’ils doivent prendre en charge les femmes… Et quand une femme se montre compétitive, ils sentent que leur virilité est menacée. Peu d’hommes sont prêts à assumer le fait d’avoir la seconde place dans le jeu de celui qui rapporte le plus d’argent à la maison. Du coup, les femmes « trop éduquées »… doivent s’adapter.

On peut le résumer ainsi : avoir beaucoup d’esprit, c’est comme avoir des grosses couilles. Vous êtes peut-être sensible, douce, un peu timide par moments et pas toujours sûre de vous… mais votre intelligence vous rend menaçante. Vous n’avez peut-être pas des gros muscles et une grosse ****, mais les hommes vous perçoivent comme quelque chose qui les met en danger. Comme une forme de compétition.

Pour eux, vous êtes intimidante, « émasculante ». Même si la plupart des femmes éduquées ne sont pas particulièrement arrogantes ou pompeuses, bien des hommes s’imaginent qu’elles le sont et les perçoivent comme telles. Ils s’imaginent que cette femme que vous êtes vient les remettre en question, prendre le dessus sur eux ou pire — les rendre inutiles.

C’est comme une épée de Damoclès qui menace de nombreuses femmes dans le monde. Une fille jolie, sexy et attirante, ne l’est rarement à cause de son esprit… Et celles qui ont une trop grande force de caractère sont perçues comme menaçantes, masculines, indésirables. D’après une étude menée en Grande-Bretagne, les femmes avec un plus gros quotient intellectuel étaient même perçues comme « problématiques » dans les relations entre hommes et femmes ! On croit rêver ? Mais non.

D’après cette même étude, l’intelligence de ces femmes était même susceptible de causer des problèmes lors des relations amoureuses. À contrario, une intelligence élevée chez un individu masculin était perçue comme un trait de caractère désirable et attirant.

On peut alors dire que ce constat est comme une forme de sexisme pernicieuse, invisible et involontaire. Pourtant, il s’agit sans doute de l’un des plus gros freins à la véritable équité entre les hommes et les femmes : les femmes qui sont éduquées, audacieuses, ambitieuses et intelligentes sont ignorées parce qu’elles sortent du lot. Tout bonnement incroyable.

Ces femmes, qui pourraient potentiellement apprendre des choses aux hommes, les « élever », les aider à s’améliorer même, sont mises de côté. Reléguées, passées au filtre et triées au profit des autres.

Bien sûr, ce n’est pas une généralité non plus ! Il y a bien évidemment beaucoup de femmes intelligentes qui ont de merveilleux compagnons… et heureusement !

Je ne cherche pas ici à descendre les femmes qui ont des hommes dans leur vie, pas du tout. Je veux simplement parler de cette douleur lancinante. Celles que de nombreuses femmes intelligentes ressentent quand un homme les emmène au restaurant pour un premier rendez-vous, qu’ils passent tous deux un moment génial… mais qui décident ensuite de ne pas donner suite car, pour eux, « ce serait trop de travail ».

Si une femme semble trop intelligente ou trop accomplie, elle est directement catégorisée comme « non intéressante à draguer ». Si elle a de l’esprit et qu’elle est compétitive, elle est perçue comme étouffante et agressive, elle met mal à l’aise.

La société a fini par enseigner aux femmes qu’être intelligentes et drôles ne les mènera pas très loin sur le chemin de l’amour.

Femmes libres, intelligentes et éduquées : mon message s’adresse directement à vous : battez-vous ! Battez-vous pour votre droit à être ce que vous êtes, battez-vous pour votre droit à la réussite. Même si il est dur de trouver un compagnon qui vous soutiendra, sachez que l’amour triomphera toujours et que la chance finira forcément par vous sourire.

En complément d’informations sur ce sujet, voici le livre « Pourquoi les femmes font-elles peur aux hommes ? » de Laurence Dorlhac et Virginie Urbini

 

Résumé :

« Je crois que je fais peur aux mecs ! » Ce constat, il n’y a pas que des célibataires en panne d’âme sœur pour le faire… Pourquoi ? Laurence et Virginie – journalistes dans la presse féminine – ont recueilli les confidences des hommes sur les femmes qui les entourent… sans leur faire peur ! Car c’est un fait, depuis trente ans, les femmes ont changé. Une évolution des mœurs admise par leurs partenaires masculins, du moins le pensent-elles… Les hommes ne sont-ils pas de plus en plus nombreux à partager les tâches quotidiennes ? Et pourtant, méfiance ! L’incompréhension semble grandissante entre des hommes en perte de repères et des femmes qui se lamentent au son de « y a plus de vrais mecs ! ». Entre témoignages et petits contes du quotidien, les deux auteurs, mariées et mères de famille, proposent un éclairage original et amusant sur les relations entre les deux sexes forts, de la recherche du « vivre à deux » à la gestion des petites crises de la vie de couple.

Et pour finir l’approche psychanalytique ; attention ce ne sera pas digeste pour tous…

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